Vol à Versailles

par Vianney, Clarisse, Swann, Etienne, Théo

Marion et César fréquentaient la même classe de cinquième du collège d’Ambazac. La sonnerie allait retentir dans quelques minutes. Ils venaient de recevoir un papier comme quoi, le lendemain à cinq heures, leur classe devait aller passer une semaine à Versailles. Ils se réjouissaient car ils dormiraient par chambre de deux et seraient ensemble. Comme ils s’aimaient cela tombait bien.

Quand César rentra chez lui, il dit à ses parents :
« Demain nous partons à Versailles pour une semaine ; c’est une sortie qui récompense la classe qui a gagné le concours en histoire. »

Les parents n’étaient pas très contents car une semaine sans travailler, c’était un peu trop. Pour Marion, ce fut la même chose. Elle fit ces bagages et alla se coucher. La nuit s’annonçait bien avec plein de rêves mais il fallait quand même se lever tôt.

Le lendemain, un mercredi, ils partirent donc en car pour un voyage de 6 heures qui se passa « bien » malgré un pneu crevé sur l’autoroute A 20 et une rencontre avec le fossé à 5 km de Versailles Ils finirent à pied. Arrivés dans la ville, personne n’était là pour les accueillir à part quelques policiers qui recherchaient le responsable d’une fausse alerte.

Ils allèrent manger dans un petit restaurant Chinois où ils furent accueillis comme des rois. Ils gouttèrent les spécialités. Ils décidèrent d’en faire leur restaurant quotidien. Après ce bon repas, ils découvrirent leur chambre au dernier étage de l'hôtel Pinaud.

L'après-midi, ils visitèrent une réserve naturelle d’animaux. Bien fatigués de leur journée, ils se couchèrent à neuf heures.

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Le jeudi, ils allèrent visiter les magnifiques jardins et parcs de Versailles. Ils marchaient tranquillement quand soudain ils entendirent la sonnerie d’alerte maximale. Ils accoururent aussitôt sur les lieux du drame. On leur expliqua que quelqu’un avait volé la plus belle œuvre de Van Gogh. Ils allèrent à leur restaurant où ils discutèrent au sujet de ce mystérieux vol.

L'après-midi, ils visitèrent la partie peinture qui se trouve dans une espèce de bunker sous-terrain. Ils virent de très belles œuvres de Cézanne, Picasso et Van Gogh. Ils entrèrent aussi dans la chambre du roi soleil, les salles à manger, les cuisines, la forge et la galerie des armes.

Le soir, ils allèrent manger au restaurant de l'hôtel - 6 étoiles!- et ils commandèrent le plat le plus cher et le meilleur du restaurant.

Le lendemain, ils visitèrent la galerie des glaces, les salles de réunion, les caves avec leur très bon vin et ils décidèrent de mener l’enquête à propos du vol de tableau..

Ils retournèrent donc sur les lieux du vol, ils cherchèrent des indices comme devrais détectives. Ils y passèrent la matinée entière mais ne décelèrent aucun indice. Ils retournèrent à leur petit restaurant favori puis faire leur sieste. Ensuite , ils partirent rejoindre leurs camarades et repassèrent devant le lieu du vol. Ils trouvèrent de la poudre blanche et suivirent la trace. Ils sentirent une odeur bizarre : le caramel. Ils coururent et virent une flamme qu’ils éteignirent en la piétinant. Ils continuèrent de chercher des indices et au bout d’une heure, ils découvrirent qu’une glace était placée devant la caméra chargée de surveiller le tableau.

Ils appelèrent le gardien mais son comportement leur parut étrange. Après un moment, ils découvrirent un troisième indice : un petit trou placé juste sous la table où reposait la plus belle œuvre de Van Gogh qui venait de disparaître. Ils y placèrent un tournevis et tirèrent. Soudain la plaque s’ouvrit découvrant une trappe. Le voleur s’était donc emparé du tableau et s’était enfui par cette trappe. Comme il avait mis une glace devant la caméra, le vol n’avait pas pu être découvert. Restait à trouver comment le voleur avait réussi à quitter cette cave où aucun objet n’était apparent à part une plaque et quatre vis. Il fallait donc chercher un groupe spécialisé capable de trouver le moyen de transport.

Un autre problème se posait: pourquoi avait on volé une seule oeuvre de Van Gogh et non pas celles d’autre artistes aussi célèbres ? Ils supposèrent que ce quelqu’un dont ils ne connaissaient pas le nom travaillait pour un collectionneur des œuvres de Van Gogh.. En échange de cette toile, le collectionneur donnerait sans doute beaucoup d’argent. C’était peut-être un Néerlandais puisque Van Gogh était né aux Pays-Bas. C’était sans doute le travail d’une bande car seul, c’était impossible. Ils décidèrent d’aller se coucher pour une nuit pleine de rêves de détectives.

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Ils se levèrent tôt pour poursuivre leur enquête mais sans succès. Ils parlèrent aux professeurs de leurs trois indices, le miroir, la poudre fumigène et la trappe mais ceux-ci n’y comprirent rien. Marion et César continuèrent seuls. Le groupe spécialisé arriva enfin et leur expliqua le moyen de transport ultra- rapide: la téléportation. En plaçant une personne sur une plaque, il suffit d’indiquer l’endroit où elle doit être transportée et d’appuyer sur le bouton de la télécommande.

L’enquête se poursuivit avec l’aide de la police. Des recherches rapides menées aux Pays-Bas permirent d’identifier les quatre cambrioleurs. Grâce à Marion et César, une bande de trafiquants était maintenant sous les verrous.

Marion et César , de retour à Ambazac, furent accueillis comme des héros car la télé, la radio et les journaux ne parlaient que de leur aventure. Mais ils n’étaient pas partis de Versailles les mains vides, ils eurent chacun un chèque de mille euros, des jeux au choix, un voyage pour Marion et César à Marrakech. Bref tout pour être heureux.

Les, cambrioleurs arrêtés furent jugés à Paris et condamnés à trois ans de prison après avoir révélé qu’ils avaient fait prisonniers les gardiens de Versailles en prenant leurs habits pour ressembler aux vrais gardiens. Lors du jugement, il durent donner le nom de l’acheteur qui fut aussi condamné à la même peine de prison et à payer une amende égale au double du prix de la toile c’est à dire dix millions d’euros !

Le ministre annonça que désormais toute personne utilisant la téléportation serait passible d’une forte amende et de trois ans de prison.

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Marion et César grandirent, se marièrent, et eurent deux garçons, Julien et Alexandre et devinrent…détectives bien sûr!

Ils vécurent heureux dans leur belle ville d’Ambazac.